[ad_1]
Le chef de l’Etat déplore l’existence d’une « France de l’angle mort » constituée des Français « qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre ».
Comme prévu, Emmanuel Macron s’est particulièrement adressé aux classes moyennes lors de son discours introductif à sa conférence de presse. S’il a mis en avant son bilan pour faire en sorte « que le travail paie mieux que l’inactivité », il a admis que ce n’était pas assez. « Il y a au fond ce que j’appellerais « une France de l’angle-mort » : c’est tous nos compatriotes qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre », a-t-il souligné.
« C’est la France populaire, la France des classes moyennes qui dit ‘quand vous proposez quelque chose, c’est jamais pour moi’. Et pourtant c’est celle qui tient le pays. »
Le président de la République s’est donc adressé au gouvernement pour qu’il travaille à « donner plus de dynamique aux carrières, permettre de mieux gagner sa vie par le travail ». Dans le détail, le chef de l’Etat souhaite que cette ligne directrice passe par l’adaptation de dispositifs fiscaux et sociaux ou encore des négociations dans certaines branches « pour que la dynamique salariale soit au rendez-vous des efforts. » Les branches où persistent des difficultés de rémunération seront ainsi encouragées à accélérer les négociations pour se conformer aux dynamiques observées ces derniers mois.
Macron mise sur le dialogue social
En règle générale, Emmanuel Macron souhaite que cette dynamisation salariale continue de s’organiser au niveau de l’entreprise, à savoir par le dialogue social. « Faciliter, encourager et simplifier le partage de la valeur ajoutée », a résumé le président de la République, citant ses faits d’armes depuis son arrivée à l’Elysée en 2017:
« De la loi Pacte aux primes qui ont bénéficié à près de 10 millions de travailleurs jusqu’à l’accord national interprofessionnel de partage de la valeur ajoutée, on a énormément simplifié le paysage. »
Si le chef de l’Etat veut privilégier le dialogue social, c’est précisément dans un souci de compétitivité: « Je ne suis pas pour qu’on le fasse de manière réglementaire et législative […] S’il y a besoin de simplifier des instruments, on le fera parce que sinon on met à risques notre compétitivité et on est pas dans une économie réglementée. »
[ad_2]
Source link