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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris poursuit son repli ce mercredi à la mi-séance, en attendant le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. La méforme du secteur du luxe pèse également sur la tendance à Paris.
La Bourse de Paris poursuit son repli ce mercredi à la mi-séance, avec une baisse de 1,4% à 7.427,40 points pour le CAC 40. L’indice parisien avait déjà cédé 0,16% mardi, pour la première séance de l’année 2024.
Les marchés cèdent à l’appel des prises de bénéfices après un rallye de fin d’année 2023 alimenté par des anticipations d’importantes baisses de taux directeurs en 2024 de la part de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Aussi les dernières statistiques publiées en Europe invitent à la prudence, notamment sur la santé du marché de l’emploi outre-Rhin. Le taux de chômage en Allemagne a en effet augmenté de 0,1 point sur un mois pour se rapprocher des 6% à 5,9%.
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De l’autre côté de l’Atlantique, les investisseurs prendront connaissance de l’indice ISM manufacturier pour le mois de décembre et du rapport sur les offres d’emploi aux Etats-Unis (Jolts) pour le mois de novembre, avant le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.
Pause sur le pétrole
Les tensions géopolitiques assombrissent le tableau de ce début d’année 2024 sur les marchés.
« Au Moyen-Orient tout d’abord, où l’on pensait le conflit assez circonscrit mais qui pourrait finalement avoir plus de répercussions sur l’économie qu’initialement anticipé: les tensions en mer Rouge sont en effet montées d’un cran au cours des derniers jours avec l’entrée d’un navire de guerre iranien dans la zone, ravivant les craintes d’une extension du conflit, au lendemain de frappes américaines sur trois navires houthistes, en riposte à des attaques sur le transporteur Maersk, dans le cadre de la force navale multinationale chargée de protéger les navires dans la zone », a indiqué Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire d’Auris Gestion.
Pourtant, le pétrole marque une pause ce mercredi, en raison d’une hausse des exportations de brut russe, ce qui renforce l’offre en or noir. Cités par l’AFP, les analystes de DNB indiquent que les « exportations russes de pétrole maritime ont augmenté (…) pour atteindre 3,78 millions de barils par jour la semaine dernière, terminant l’année sur un sommet ».
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perd du terrain à 75,85 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, baissait de 0,47%, à 70,06 dollars, peu après avoir glissé sous la barre des 70 dollars. La veille, ces deux références majeures du pétrole mondial avaient gagné plus de 2% soutenues par les craintes sur un approvisionnement en or noir après les dernières attaques en mer Rouge.
Sanofi en forme
Sanofi se démarque et progresse de 0,9%, soutenu par un relèvement de recommandation de Wolfe Research qui passe à surperformer avec un objectif de cours de 105 euros.
En revanche, Alstom plonge de 7,5%, pénalisé par Barclays qui reste à sous-pondérer avec un objectif de cours abaissé de 8,5 à 8 euros.
En forte hausse dans les premiers échanges, Atos plie désormais de 6,2% après avoir annoncé ce mercredi matin discuter d’un rachat par Airbus (-2,1%) de son activité BDS (big data et cybersécurité).
Le secteur du luxe n’est pas non plus en grande forme, avec Kering qui cède 2,7% alors que Stifel, qui est à conserver sur le dossier, a réduit son cours cible de 430 à 420 euros. LVMH n’échappe pas à la baisse (-2,9%), tout comme Hermes (-1,8%).
Sur le marché des changes, l’euro cède 0,2% à 1,092 dollar.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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