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Publié le 27 déc. 2023 à 17:58Mis à jour le 28 déc. 2023 à 15:08
Le tarif minimal est connu. En 2024, les propriétaires verront leur taxe foncière augmenter de 3,9 % dans le meilleur des cas, en raison de la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives qui servent de base à son calcul. Cette hausse – qui dépend de l’évolution de l’indice des prix à la consommation harmonisé de novembre à novembre – avait atteint des sommets en 2023 (+7,1 %), après avoir déjà été de +3,4 % en 2022.
Pour certains contribuables, la facture sera plus élevée, les communes et les intercommunalités pouvant par ailleurs décider de relever leur taux – elles ont jusqu’au 15 avril pour les voter. Ce sera le cas, par exemple à Villeurbanne, dans le Rhône, pour l’instant la seule ville de plus de 100.000 habitants à avoir annoncé une hausse – de 10 % – du taux de sa taxe foncière pour 2024.
Surtaxe sur les résidences secondaires
« Si nous sommes réduits à augmenter les impôts, c’est que nous avons d’ores et déjà activé tous les leviers dont nous disposons », a justifié le maire socialiste Cédric Van Styvendael lors du conseil municipal de novembre, expliquant que sa commune fait face « pour la deuxième année consécutive » à des hausses « considérables, notamment liées à l’inflation ».
En 2023, les exécutifs locaux avaient actionné le levier fiscal avec retenue. Selon le pointage de la Direction générale des finances publiques, 14 % des communes et 18,3 % des intercommunalités ont augmenté les taux de la taxe sur le foncier bâti cette année. Certains maires ont fait passer des hausses à deux chiffres, comme à Paris (+52 %), Grenoble (+25 %), Metz (+14,3 %) ou Limoges (+10 %). Mais dans la majorité des communes ayant relevé leur taux, les hausses ont été inférieures à un point.
L’an prochain, des propriétaires de résidences secondaires verront également leurs impôts locaux s’alourdir davantage. Alors que la liste des municipalités pouvant instaurer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires s’est élargie à plus de 2.500 communes faisant face à des tensions immobilières, plusieurs d’entre elles, comme Chamonix, Bonifacio ou Cassis, par exemple, ont décidé de lever cette surtaxe en 2024. Celle-ci peut aller de 5 % à 60 %.
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