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Une première jurisprudence islamique reconnaît désormais comme licites le bitcoin et les cryptomonnaies.
C’est un signal important pour le monde des cryptos, qui pourrait bientôt faire son entrée dans les actifs gérés par la finance islamique. Et ce n’est pas rien: entre 4.000 et 5.000 milliards de dollars d’actifs sont gérés à travers le monde en conformité avec les lois religieuses musulmanes. Jeudi, c’est Al-Alamah Abdulrrahman Al Barak, un des plus hauts membres du clergé saoudien, et le plus âgé, il a 90 ans, qui a reconnu le bitcoin et les cryptomonnaies comme licites dans une fatwa, un édit religieux qui fait autorité.
Le point crucial selon lui étant qu’elles doivent être adossées à des actifs de réserve en dur et à la confiance qu’on peut accorder raisonnablement à l’émetteur, s’il est suffisamment solide et crédible. Un peu comme les chèques papier. Selon ce savant, à ce titre là, et si les cryptos servent strictement aux échanges commerciaux qui ne sont pas liées à des activités illicites, ou non conformes aux principes religieux (alcool, jeux de hasard et autres), elles sont tout à fait éligibles a des échanges certifiés islamiquement conformes.
Certes, pour qu’un principe théologique soit appliqué, il faut plusieurs textes religieux concordants et l’unanimité des autorités religieuses des différents courants de l’Islam… Mais on a une première décision intéressante en la matière, et un signal encourageant pour l’ensemble de la finance islamique mais aussi pour l’ensemble des pays musulmans, les pays du Golfe, dont certains gros producteurs de pétrole, qui vont pouvoir réinvestir dans les cryptos de manière beaucoup plus directe et beaucoup plus active. Alors que jusque-là, ils étaient surtout actifs en termes de hub d’investissement pour la clientèle internationale.
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