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Certes dans des volumes très maigres en cette période de trêve des confiseurs, le marché parisien « tient », à des niveaux très proches de ses zéniths, sur fond d’espoir désormais très crédibles de voir les grandes banques centrales assouplir leurs discours et procéder, dès l’année qui s’ouvre, de procéder à de premières baisses de taux. La révision à la baisse de la croissance américaine, conjuguée à la publication des prix PCE la semaine passée, militent clairement en ce sens.
« Toutes les conditions semblent […] réunies pour que la Fed et la BCE puissent procéder à un assouplissement monétaire en 2024 » note Romane Ballin, gérante obligataire d’Auris Gestion.
« Nous abordons ainsi cette nouvelle année avec une bien meilleure visibilité sur les prochaines décisions des banques centrales, ce qui est appréciable mais il convient de rester prudent. La potentielle réintégration d’un calendrier de baisse des taux moins rapide qu’escompté risque de chahuter les marchés, qui continuent d’anticiper, aux États-Unis, plus de 6 baisses de taux directeurs l’année prochaine avec une première décision attendue, selon la majorité des acteurs de marché, dès le mois de mars. »
L’outil FedWatch du CME chiffre désormais à 84,6% les probabilités de voir l’institution monétaire américaine baisser des taux directeurs dès le mois de mars.
Après une pause de quatre jours, l’indice CAC 40 a fait du surplace hier, en parvenant à clôturer symboliquement dans le vert (+0,04% à 7 571 points), dans des volumes faméliques.
Au chapitre statistique, l’indice manufacturier de la Fed de Richmond est ressorti dans le rouge (-11), plus profondément qu’anticipé par le marché (-4).
Du côté des valeurs, la faiblesse des volumes et la baisse des taux se sont traduits par le bond d’actions à la casse, telles que Casino (+11,8%), Orpea (+11,18%) ou Voltalia (+3,9%). Les groupes pétroliers et parapétroliers ont bénéficié de la hausse des cours du pétrole, le baril de Brent ayant repassé la barre des 80 dollars mardi. CGG a avancé de 3,8% tandis que Vallourec a pris 0,4%. Vallourec a en outre annoncé la vente d’un terrain en Allemagne pour un montant de 39 millions d’euros.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance dans le vert, dans des marges relativement étroites, à l’image du Dow Jones (+0,30% à 37 656 points) ou du Nasdaq Composite (+0,16% à 15 099 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté 0,14% à 4 781 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1120$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 74,20$.
A l’agenda ce jeudi, à suivre en priorité outre Atlantique, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage à 14h30 et les ventes de logements en cours à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La création de nouveaux zéniths sur le CAC, point d’orgue du rally automnal, aura couronné un mouvement de fédération remarquable. Dans l’immédiat, c’est une saine consolidation en biseau (wedge) qui se dessine. Une sortie par le haut, sous réserve d’une accélération des volumes de transactions, viendrait annoncer la formation d’un ultime jambe haussière avant une longue respiration des cours.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l’indice CAC 40 cote au dessus du support à 7406.00 points.
Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes

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