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Publié le 27 déc. 2023 à 22:21
Les réactions à la disparition de Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne (1985-1995) ayant contribué à la construction du marché unique et ouvert la voie à la monnaie commune tout en supervisant l’expansion de l’Union européenne de 10 à 15 pays, ont afflué mercredi.
Emmanuel Macron a salué sur X (ex-Twitter), « l’homme d’Etat au destin français. Inépuisable artisan de notre Europe. Combattant pour la justice humaine ». Le chef de l’Etat a aussi évoqué la perte d’un modèle : « Son engagement, son idéal et sa droiture nous inspireront toujours ».
Le chancelier allemand, Olaf Scholz , a rappelé la force et la constance de son engagement : « Jacques Delors a défendu l’intégration européenne comme aucun autre », avant de saluer « le visionnaire, devenu architecte de l’Union européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui ».
Droiture et engagement
Ursula von der Leyen, actuelle présidente de la Commission, a rendu hommage au « visionnaire qui a rendu notre Europe plus forte » : « L’oeuvre de sa vie est une Union européenne unie, dynamique et prospère. Cela a façonné des générations entières d’Européens, y compris la mienne ».
Charles Michel, président du Conseil européen, a évoqué le souvenir d’un des bâtisseurs de l’Europe : « Il a conduit la transformation de la Communauté économique européenne vers une véritable Union, fondée sur des valeurs humanistes et appuyée sur un marché unique et une monnaie unique, l’euro ».
L’ancien Président de la République François Hollande a rappelé dans un échange avec le quotidien « Libération » que pour Jacques Delors, l’Europe « n’était pas seulement un marché commun mais un modèle démocratique », alors que Lionel Jospin a rendu hommage à son parcours politique d’homme de gauche et d’Européen convaincu, saluant dans une longue tirade, tout à la fois « le syndicaliste, le défricheur des questions économiques et sociales, le conseiller de Jacques Chaban-Delmas, le militant qui rejoignit, en même temps que Michel Rocard, le Parti socialiste que rénovait François Mitterrand, le ministre de l’Economie et des Finances réaliste, l’Européen passionné qui présida remarquablement la Commission Européenne ».
Au-delà des clivages politiques
Michel Barnier, ancien négociateur européen pour le Brexit, a rappelé que Jacques Delors fut « bien au-delà des clivages politiques, une source d’inspiration et une raison de croire en une certaine idée de la politique, de la France et de l’Europe ».
Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, a salué « un grand européen, une figure respectée et écoutée dans le monde, qui a agi pour le bien public et a fait honneur à la France ».
Olivier Faure, patron du Parti Socialiste a évoqué sur X « un géant » qui « avait connu le pire et cherché à conjurer le malheur par la construction d’une paix durable ». « Par son engagement syndical, ministériel et enfin à la tête de l’Europe, il nous lègue un héritage immense ». Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur X : « Si éloigné qu’on ait pu être, je salue le militant et l’homme d’action qui agissait en pensant au bien commun ».
François Bayrou, président du MoDem a confié à l’AFP : « Jacques Delors était une référence sans pareille ». Il a rappelé que sa vision de « l’économie n’oubliait pas le social » alors qu’Eric Ciotti, président des Républicains, a salué la mémoire « d’un défenseur d’une gestion saine et efficace de nos finances publiques comme Ministre de l’Economie puis comme président de la Commission Européenne ».
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