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(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
Le marché parisien a « tenu » hier, sur des niveaux de fermeté, proche des ses zéniths, en ne cédant que 0,16% à 7 571 points, avec l’appui contrintuitif d’une révision à la baisse en données finales du PIB américain au troisième trimestre. Le message délivré plaide pour une baisse des taux fédéraux, c’est naturellement ce qui a plu au marché, tout particulièrement outre Atlantique, et tout particulièrement sur les dossiers les mieux valorisés.
Cette croissance a été révisée nettement en baisse à 4,9% en rythme annualisé, contre 5.2% pour les estimations précédentes. De quoi nourrir le scénario d’une Fed plus clémente, en cohérence avec le ton adopté par J Powell à l’issue du dernier FOMC de l’année.
Pour rappel la semaine passée, « la Fed a opéré un changement de communication significatif en indiquant que l’éventualité de baisses de taux avait été discutée. Ceci se révèle prématuré au regard de la résilience de la croissance, d’un marché de l’emploi robuste et de l’inflation encore élevée », jugent les stratégistes d’OSTRUM AM.
C’est dans ce contexte que les opérateurs prendront connaissance ce vendredi des prix PCE (personal consumption expenditures), mesure préférée de la Fed dans son appréciation de la dynamique des prix. C’est le dernier grand rendez-vous statistique avant la grande pause de Noël. Le marché parisien sera fermé le lundi 25, naturellement, mais aussi le 26, le lendemain de Noël, à la façon du Boxing Day anglo-saxon.
En attendant, les opérateurs viennent de prendre connaissance des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, à un niveau toujours aussi proche des 200 000 nouvelles unités. Toujours sur le front de l’activité économique, l’indice Philly Fed, qui mesure l’activité économique dans la région de Philadelphie, a reculé davantage qu’attendu, à -10,5 contre un consensus de -3 et après -5,9 en novembre.
Côté valeurs, Teleperformance a signé la plus forte hausse du CAC 40, avec une progression de 4%, alors que Royal Bank of Canada a réitéré son conseil à « surperformance » sur la valeur. Getlink a cédé 2,3% à la clôture, alors que l’exploitant du tunnel de la Manche fait face à une grève inattendue qui l’a amené à suspendre jusqu’à nouvel ordre son service et fermer ses terminaux en France et au Royaume-Uni. Ce a qui pesé sur son titre ce jeudi après-midi.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de jeudi dans le vert, à l’image du Dow Jones (+0,87% à 37 404 points) et du Nasdaq Composite (+1,26% à 14 963 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 1,03% à 4 746 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1000$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 74,60$.
A l’agenda ce vendredi, les prix PCE à 14h30 et l’indice de confiance du consommateur (U-Mich, données révisées) à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La création de nouveaux zéniths sur le CAC, point d’orgue du rally automnal, aura couronné un mouvement de fédération remarquable. De premiers signes de besoin de respiration apparaissent néanmoins depuis jeudi, précisément depuis l’inscription de ces nouveaux records.
Dans l’immédiat, c’est une saine consolidation en biseau (wedge) qui se dessine.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7585.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7406.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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