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Il est accusé d’apologie de crimes de guerre par ces élus de gauche.
39 députés des groupes écologistes, PS et LFI demandent la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue Meyer Habib (LR), pour des propos tenus dans l’hémicycle sur Gaza, dans un courrier adressé jeudi à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
En cause, une phrase prononcée par le député de la 8e circonscription des Français établis hors de France lors de la séance des questions au gouvernement mardi.
« Alors que la ministre (des Affaires étrangères Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du quai d’Orsay suite à des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots: ‘et ce n’est pas fini!’, des propos pouvant ‘s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre' », estiment les auteurs du courrier.
La demande d’une « peine disciplinaire lourde »
Ces derniers demandent « une peine disciplinaire lourde » à l’encontre du député ainsi que la réunion de la commission chargée de l’article 26 de l’application de la Constitution « afin qu’elle examine la levée de l’immunité parlementaire de Meyer Habib ».
Selon le compte-rendu de la séance, Meyer Habib a lancé « Et c’est pas fini » en réponse à une question du député Éric Coquerel (LFI).
« Qui peut douter maintenant des véritables objectifs de guerre du gouvernement Netanyahou qui, après le nord, bombarde le sud de la bande de Gaza, là où il avait précisément demandé aux Palestiniens de se réfugier ? », avait-il demandé à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Puis une seconde fois quand Éric Coquerel a demandé: « Qui peut douter maintenant qu’il s’agit moins d’éradiquer le Hamas que d’en finir avec la bande de Gaza et la Cisjordanie, en tant que territoires palestiniens ? ».
Meyer Habib n’a pas pu être joint par BFMTV.com.
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