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Les artisans du bâtiment ont adressé une lettre à Elisabeth Borne pour lui demander un report de la réforme. Selon eux, les travaux à accomplir pour bénéficier de MaPrimeRénov’ seront trop lourds.
Fronde des artisans du bâtiment contre la nouvelle mouture de MaPrimeRénov’. A partir du 1er janvier, les conditions pour la toucher seront plus strictes. Ce qui ne plaît pas aux professionnels. Dans une lettre adressée à Elisabeth Borne, ils demandent un report de la réforme. Parmi les signataires, se trouvent beaucoup de défenseurs du secteur du gaz. Mis de côté par le gouvernement qui privilégie le chauffage à l’électricité.
Les artisans devaient être les grands gagnants de cette réforme, mais selon eux, la trajectoire qui a été privilégiée les mène tout droit à la catastrophe. Pourtant, la mouture 2024 de MaPrimeRénov’ prévoit d’abord la hausse du niveau de prise en charge des travaux par l’État : jusqu’à 63.000 euros pour les plus modestes et 19.000 euros pour les plus aisés.
Des travaux « trop lourds »
Mais ce qui pose problème, c’est l’autre volet. Celui qui rend obligatoire des travaux de rénovation complète pour bénéficier des subventions. Concrètement, le remplacement d’une chaudière à fioul ne suffit plus. Il faut désormais accomplir des travaux d’ampleur, qui seront « trop lourds pour les particuliers » craignent les signataires de la lettre. Ils ajoutent que les démarches restent par ailleurs éminemment complexes pour eux.
La conséquence de tout ça, pour la Capeb, est que la réforme ne permettra pas d’atteindre les objectifs de décarbonation des bâtiments. Et en 2024, l’ambition est d’accélérer. Jusqu’à 200.000 rénovations complètes. C’était 60.000 cette année selon l’Agence nationale de l’habitat.
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