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L’agence de notation a commencé à noter les cryptomonnaies. Elle s’est notamment penchée sur le cas de l’USDT, le plus gros stablecoin du marché, dont la structure est inquiétante aux yeux de S&P.
Nouveau test de solidité pour les cryptomonnaies, désormais sous l’œil des agences de notation. En effet, l’agence S&P veut tenter de définir une notation financière pour certaines d’entre elles. Elle s’est ainsi penchée sur les plus solides, les stablecoins, ces cryptomonnaies principalement adossées au dollar. Mais même pour cela ce n’est pas évident: l’agence S&P veut considérer la stabilité, la solidité de ce système, mais aussi la capacité de l’écosystème à être assuré par des actifs en dur.
Par exemple, elle a regardé de près l’USDT, le plus gros stablecoin du monde adossé au dollar, à 90 milliards de dollars de capitalisation. C’est plutôt du côté de la structure financière de sa maison-mère, Tether, qu’il y a des risques à considérer. Notamment l’organisation en entités et holdings internationales, dont certaines sont basées dans des paradis fiscaux.
Mauvaise note pour l’USDT
Même si son stablecoin est assuré en quasi-totalité par des d’actifs tangibles, qui sont d’ailleurs en majorité des bons du Trésor américain, il est difficile de les localiser de manière fiable et claire pour l’agence S&P. L’agence relève en effet que l’organisation en entités éparpillées nuit à la solidité de l’écosystème et pourrait poser des problèmes réglementaires sérieux à l’avenir.
D’où une mauvaise note de 4 sur 5 pour l’USDT. S&P préfère largement l’USDC, la cryptomonnaie du groupe Circle, qui bénéficie d’une note de 2 sur 5. À noter qu’aucun des 8 stablecoins examinés pour le moment par S&P ne profite d’une note parfaite de 1.
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