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(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en nette hausse après qu’une membre de la banque centrale a jugé qu’un nouveau relèvement des taux avait peu de chance d’être acté et alors que les ouvertures de postes ont chuté aux Etats-Unis. Le Dax a, lui, signé un record en séance.
La Bourse de Paris achève une belle séance qui a gagné en dynamisme sur la seconde partie de la journée, ce mardi. Le CAC 40 a pris 0,74% à 7.386,99 points et tutoie désormais les 7.400 points. À Francfort le Dax 40 a lui signé un plus haut historique en séance à 16.551,34 points ainsi qu’en clôture (16.533,11 points).
Deux éléments ont pu animer le marché au cours de la journée. La membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), Isabel Schnabel, pourtant jugée comme un faucon (un banquier central intransigeant dans la lutte contre l’inflation pour résumer), a déclaré à Reuters qu’avec la chute de l’inflation une nouvelle hausse des taux directeurs de la banque centrale était désormais « plutôt improbable ».
Ce qui a accéléré un mouvement de détente des rendements obligataires en zone euro. Le taux de l’obligation souveraine allemande à 10 ans accuse ainsi un repli de 11 points de base (0,11%) à 2,243%.
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Les ouvertures de postes aux Etats-Unis chutent
Autre élément « positif » (du point de vue des marchés): les ouvertures de postes aux Etats-Unis sont tombées en octobre à un plus bas depuis mars 2021, selon les données publiées à 16h par le bureau américain des statistiques. Les ouvertures de postes sont ainsi passées à 8,7 millions d’unités, contre un consensus compilé par le Wall Street Journal à 9,4 millions d’unités.
De quoi donner du grain à moudre à un marché qui, ces dernières semaines, s’est mis à spéculer non plus sur la fin des hausses de taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), mais sur le nombre de baisses qui seraient actées en 2024. À l’horizon de décembre 2024, les investisseurs attribuent une probabilité de plus de 50% à des réductions de taux directeurs de 125 points de base (1,25%) en cumulé, ce qui représente cinq hausses de 25 points de base.
Sur les actions, les écarts ont été franchement contenus: BNP Paribas s’est adjugé 2,2% tandis qu’Alstom a reculé de 1,9%.
Du côté des plus petites capitalisations, Carmat a pris 32,2% après avoir annoncé la mise en service d’un deuxième bâtiment de production pour son cœur artificiel Aeson.
Le spécialiste de l’ingénierie en transport maritime et aéronautique Clasquin a bondi de 40,8%. Les actionnaires de contrôle de la société, avec 42% du capital, sont entrés en négociations exclusives avec Shipping Agencies Services (SAS), filiale du transporteur maritime MSC pour céder leurs actions, le tout sur la base d’une valeur d’entreprise de 325 millions d’euros. SAS compte déposer une offre publique d’achat (OPA) sur le solde des actions, une fois ce bloc acheté.
En toute fin de séance, Casino a bondi et a terminé en hausse de plus de 34%, sans explication apparente à première vue. Le faible nominal du titre désormais (0,75 euro) invite à relativiser quelque peu ce mouvement brutal.
Sur les autres marchés, l’euro recule de 0,25% face au dollar, à 1,0809 dollar. Les contrats pétroliers sont atones. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prend 0,3% à 78,23 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York avance de 0,4% à 73,31 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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