[ad_1]
Elle a obtenu le label recherché d’Indication géographique protégée, attribué en 2012 par la Commission européenne à la fleur de sel de Guérande.
La fleur de sel de l’île de Ré a obtenu le label recherché d’Indication géographique protégée (IGP) attribué par la Commission européenne, selon un communiqué de cette dernière publié vendredi.
« La ‘Fleur de sel de l’Île de Ré’ est constituée de cristaux légers et friables, flottant à la surface de l’eau lors de la récolte », écrit l’instance européenne qui avait déjà labellisé en 2012 celle produite à Guérande.
« Du mal à y croire »
Sur la façade atlantique, cet or blanc, mieux valorisé et plus rare que le gros sel, est récolté manuellement par les sauniers (producteurs installés au sud de la Loire) et paludiers (au nord). Ce label « vient conforter notre définition traditionnelle de la fleur de sel, là où elle est attaquée par des industriels qui veulent faire passer des cristaux coulés (au fond de la saumure) et récoltés de manière moins traditionnelle », s’est réjoui auprès de l’AFP Louis Merlin, président de l’association des producteurs de l’île de Ré (APSIR).
« J’ai encore un peu du mal à y croire, c’est comme si on gagnait la Coupe du monde » du sel, sourit le producteur rétais. « Car cela fait plus de 10 ans qu’on mène ce dossier avec une centaine de producteurs indépendants ou en coopérative dans un contexte où il est compliqué de faire reconnaître la naturalité de notre produit ». Les producteurs de la façade atlantique avaient pris comme un coup de massue mi-juillet le « non » des députés européens à un projet d' »acte délégué » définissant un cahier des charges commun pour la certification biologique du sel et auquel s’était opposée l’industrie du secteur.
« Bouffée d’oxygène »
Les sauniers français craignent une distorsion de concurrence et un label bio « brouillé » auprès du consommateur alors que chaque État va devoir désormais fixer son propre cahier des charges. Cette réglementation européenne pourrait être très hétérogène selon les Etats, car certains ne disposent pas d’activité salicole traditionnelle mais exploitent un sel de roche, à grand renfort de chimie et d’additifs.
« C’est une vrai bouffée d’oxygène pour nous les Petits Poucets du secteur du sel français et européen car cette IGP est bien reconnue par les consommateurs », souligne encore Louis Merlin. La fleur de sel représente 10% de la production totale de sel de l’île, évaluée à 3.000 tonnes par an. Au total, 1.666 produits alimentaires bénéficient au total de l’appellation européenne d’IGP, selon la Commission.
[ad_2]
Source link