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L’association a déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer « l’inaction » du gouvernement devant les inégalités croissantes d’accès aux médecins de premier recours, dont les généralistes, gynécologues, ophtalmologues et pédiatres.
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau s’est dit « énervé » jeudi, dans Libération, après l’action en justice de l’association UFC-Que Choisir qui accuse le gouvernement « d’inaction » face aux déserts médicaux, estimant leurs critiques « insupportables ».
L’association a déposé mardi un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer « l’inaction » du gouvernement devant les inégalités croissantes d’accès aux médecins de premier recours, dont les généralistes, gynécologues, ophtalmologues et pédiatres. Elle réclame en particulier des mesures de régulation de l’installation des médecins.
« Qu’on nous accuse d’inaction m’énerve. Laisser planer cette idée que, pour les politiques, la vie des gens serait un décor dans lequel on se balade, est insupportable. Je ne suis pas déconnecté », s’est défendu Aurélien Rousseau dans une interview au quotidien Libération.
« Sur les ophtalmos, c’est vrai qu’il y a des difficultés » mais « c’est justement pour cela qu’on les a poussés à accepter de partager certaines tâches avec les orthoptistes ! On a aussi bougé sur les soins dentaires », a-t-il argué.
« Pas d’accord pour contraindre un médecin »
Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, « on généralise la présence possible d’une régulation dentaire dans les services d’accès aux soins. Il n’y a aucune inaction », a-t-il ajouté.
Mais le gouvernement n’est « effectivement pas d’accord pour contraindre un médecin (…) à s’installer quelque part. Parce que l’on est convaincu que le remède serait pire que le mal », que les médecins risqueraient alors de « changer de métier », a-t-il poursuivi.
Interrogé sur les épidémies de l’hiver, le ministre s’est par ailleurs réjoui du « succès » de la vaccination contre le Covid-19: « On compte un million de vaccinations supplémentaires par rapport à l’an passé, avec un total de 3,8 millions de doses injectées, à 75% à destination des personnes fragiles », a-t-il précisé.
Concernant la lutte contre la bronchiolite, il a indiqué qu’outre les « 50.000 doses supplémentaires » de Beyfortus (traitement préventif administré aux bébés) commandées à Sanofi pour « tenir la saison hivernale dans les maternités », le gouvernement avait « pu avoir 20.000 doses supplémentaires de 100 mg pour les enfants de plus de 5 kilos, destinées aux pharmacies ».
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