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Publié le 18 nov. 2023 à 11:01
La valeur n’attend pas le nombre des années et si le Fonds du Bien Commun est un nouvel acteur de la philanthropie, il a démarré sur les chapeaux de roues avec déjà 50 millions d’euros engagés et l’objectif à court terme d’atteindre les 80 millions injectés chaque année.
Plus de 150 projets émanant d’associations et d’entreprises sociales telles que le Café Joyeux, Excellence Ruralités, La Maraude des parlementaires, A bras ouverts, Lazare, Urgences Patrimoine, sont déjà soutenus. Ils ont été sélectionnés par une équipe d’une quarantaine d’experts issus de l’univers des start-up, des scale-up, du conseil (McKinsey, Bain, BCG), de l’investissement ou du secteur associatif.
L’homme qui pilote cette initiative ambitieuse est un trentenaire engagé : Alban du Rostu. « Après un début de carrière en finance aux Etats-Unis puis en conseil en stratégie chez McKinsey, j’ai été rattrapé par la question du sens. Comment aligner ma vie professionnelle avec mes valeurs personnelles et mettre mes compétences au service de l’intérêt général ? J’ai rencontré Pierre-Edouard Stérin, fondateur de Smartbox ou The Fork, premier business angel français à donner 100 % de son patrimoine et je me suis retrouvé à lancer le Fonds du Bien Commun », explique-t-il.
Quatre domaines prioritaires
« Nous choisissons des projets à fort potentiel dans quatre domaines prioritaires : l’éducation, la solidarité, le patrimoine et la culture, la croissance humaine et spirituelle. Puis nous définissons, avec ceux qui les portent, les meilleures stratégies de développement pour changer d’échelle », explique Alban du Rostu.
Quatre leviers complémentaires sont actionnés : un fonds de dotation pour les opérations purement philanthropiques (60 % de l’activité), un fonds d’investissement pour accompagner les initiatives lucratives à impact durable (20 %), l’incubateur de projets Startup Studio, et la foncière solidaire du Bien Commun axée sur des réalisations immobilières porteuses de sens.
Les ressources proviennent en grande partie des plus-values générées par le fonds d’investissement Otium, créé par Pierre-Edouard Stérin, qui gère un milliard d’euros d’actifs. De quoi financer des initiatives multiples.
Des projets tous azimuts
Dans le domaine de la solidarité, le fonds soutient par exemple La Maraude des parlementaires qui emmène les élus à la rencontre des exclus pour changer leur regard sur la grande pauvreté de la rue. « Cela a porté ces premiers fruits : déjà plus de 60 parlementaires de tous bords se sont engagés », se félicite Alban du Rostu.
Dans l’éducation, le fonds est notamment aux côtés de l’association Excellence Ruralités, qui veut implanter un réseau d’écoles pour répondre à l’urgence éducative des petites villes. Un premier établissement a été installé à La Fère dans l’Aisne, commune de 3.000 habitants où le chômage des jeunes atteint 41,2 % et le taux de décrochage scolaire 31 %. Un deuxième établissement a ouvert en Charente. D’autres sont à l’étude dans la Somme, en Bourgogne, dans le Perche ou en Auvergne.
Un milliard d’euros dans les 10 ans
En matière de patrimoine, l’un des projets phares est celui des Cités immersives pour valoriser les villes de taille moyenne via des dispositifs scéniques et technologiques spectaculaires et poétiques autour des Vikings à Rouen, des Frères Lumière à Cannes, du Champagne à Reims, de Jeanne d’Arc à Orléans… Le but est de lutter contre l’hyperconcentration de la culture dans les métropoles.
Enfin, concernant tout ce qui permet de former des jeunes libres et épanouis, le Fonds pour le Bien Commun lutte contre la dépression via le sport avec Je bouge pour mon moral, soutient les missions d’Esprit de Patronage ou le scoutisme…
« L’idée est vraiment de croiser les meilleures pratiques du monde entrepreneurial à celui du secteur caritatif. Au total, nous prévoyons d’injecter 1 milliard d’euros dans les dix prochaines années à travers des dons, des investissements à impact et des créations de projets ! », se félicite Alban du Rostu.
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