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Le parlementaire, proche d’Édouard Philippe, a été suspendu de son parti politique ce samedi à l’occasion d’un bureau politique. Testé positif à de nombreuses drogues, ce sénateur de Loire-Atlantique a étémis en examen après les accusations de la députée Sandrine Josso.
Une décision sans appel. Le sénateur Joël Guerriau a été « immédiatement » suspendu ce samedi d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe. L’élu de Loire-Atlantique est accusé d’avoir drogué la députée Sandrine Josso sans son consentement dans la nuit de mardi à mercredi, avant d’être placé en garde à vue jeudi.
« Les membres du Bureau politique d’Horizons ont été profondément choqués par les faits à l’origine des accusations portées à l’encontre du sénateur Joël Guerriau. S’ils sont avérés, les faits évoqués sont très graves et absolument inacceptables. Horizons ne tolérera jamais la moindre complaisance vis-à-vis des violences sexuelles et sexistes », a fait savoir le parti dans un communiqué.
Il ajoute que la décision de suspendre Joël Guerriau a été prise « à l’unanimité » et qu’une « procédure disciplinaire pouvant conduire à une exclusion définitive » a été lancée.
« C’est un dingue »
Le sexagénaire qui siège depuis 2011 au Palais du Luxembourg a, par ailleurs, été testé positif aux amphétamines, au cannabis, à la cocaïne, à la méthadone et à la MDMA.
« C’est glauque. C’est un dingue », a fait savoir un élu d’Horizons. « On n’aurait vraiment jamais imaginé ça. C’est très grave », nous assure encore l’un de ses collègues sénateur.
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique qui est également secrétaire général d’Horizons, avait laissé la porte ouverte à son exclusion dès vendredi matin.
Déjà épinglé pour la diffusion d’une photo à caractère sexuel
« Il ne peut évidemment pas rester au sein du parti s’il y a le moindre doute sur la véracité de tout ça », avait-il expliqué au micro de France inter.
Dans les rangs d’Horizons, on lit également « différemment » le passé de Joël Guerriau. En 2016, en plein débat sur le terrorisme dans l’hémicycle, il avait posté un message sur Twitter (désormais rebaptisé X) dans lequel il évoquait une question du patron des sénateurs LR Bruno Retailleau sur Daesh, accompagnée d’un photo de pénis.
Quelques minutes plus tard, le sénateur avait effacé son message, se fendant d’un message. « Inacceptable! Mon compte vient d’être piraté. Merci à ceux qui m’ont prévenu », avait écrit le parlementaire, annonçant le dépôt d’une plainte contre X.
« On ne va pas se faire une Quatennens »
La suspension en moins de 36 heures de Joël Guerriau a également le mérite à Horizons de pouvoir passer un certain message de fermeté à l’encontre des violences sexuelles, un sujet peu abordé par l’ex Premier ministre.
Il y avait d’autant plus urgence qu’Édouard Philippe s’était affiché à ses côtés fin août pour le soutenir lors de la campagne des sénatoriales.
« On ne va pas se faire une Quatennens. Il n’y a aucun débat », assurait dès vendredi un membre du bureau Horizons.
Le député insoumis a été condamné à 4 mois de prison avec sursis en décembre dernier pour des violences contre son épouse. La révélation de ces faits avait plongé dans le chaos La France insoumise qui avait hésité à le sanctionner, avant finalement de l’exclure pendant 4 mois.
5 ans d’emprisonnement
Le sénateur pourrait également être radié mardi de son groupe parlementaire au Sénat. L’homme de 66 ans est membre des Indépendants qui regroupe des élus Macron-compatibles et des parlementaires Horizons.
Accusé de soumission chimique, Joël Guerriau risque 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Il nie les faits qui lui sont reprochés.
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