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La CFE-CGC estime que « les seuls vrais gagnants sont les employeurs qui obtiennent une baisse de cotisation et la quasi-disparition du bonus-malus » à travers cet accord sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs.
La CFTC a annoncé mercredi signer l’accord sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs trouvé tard vendredi entre le patronat et les organisations syndicales, contrairement à la CFE-CGC qui juge que « les seuls vrais gagnants sont les employeurs » avec la baisse de cotisation.
Cet accord « témoigne d’une volonté de ‘reprioriser’ les dépenses de l’Assurance-chômage en rééquilibrant ces dernières par de nouvelles recettes et sans remettre en cause le régime », a justifié la CFTC dans un communiqué. Cette organisation a plaidé au cours des débats pour un « passage de 6 à 5 mois du délai d’ouverture de droits pour les primo-demandeurs d’emplois et pour les saisonniers », à ne pas pénaliser « les salariés mettant fin à leur période d’essai », avec la possibilité pour les démissionnaires de pouvoir accéder au chômage, et la fin de la dégressivité de l’allocation à 55 ans au lieu de 57.
Les trois organisations patronales ont signé
La CFDT, la CFTC, FO et trois organisations patronales sont parvenues à un accord sur de nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs à partir de 2024. Une fois signé, d’ici au 17 novembre, par les partenaires sociaux, cet accord doit être agréé par le gouvernement. Dans l’accord conclu vendredi dernier, la durée minimale de travail pour percevoir une allocation est notamment réduite de six à cinq mois. La cotisation de l’employeur pour l’assurance chômage est réduite de 4,05% à 4,00%.
La CGT et la CFE-CGC avaient annoncé qu’elles ne signeraient pas cet accord. La CFE-CGC a refusé à l’unanimité de signer cet accord, estimant mercredi que « les seuls vrais gagnants sont les employeurs qui obtiennent une baisse de cotisation et la quasi-disparition du bonus-malus ». De leur côté, les trois organisations patronales, le Medef, la CPME et l’U2P, ont dit qu’elles le feraient. La CFTC, forte de 150.000 adhérents (+10.000 depuis la mobilisation contre la réforme des retraites), est réunie pour son 54e congrès à Rennes, depuis mardi et jusqu’à vendredi, pour élire son nouveau président. Cyril Chabanier, l’actuel président, est pour l’heure seul candidat à sa réélection.
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