[ad_1]
Le chef de l’État souhaite à nouveau réunir les chefs de parti représentés au Parlement vendredi à Saint-Denis.
« Une initiative d’ampleur » qui s’essouffle dès sa deuxième édition. Après une première réunion en août dernier, Emmanuel Macron invite à nouveau les chefs des partis d’opposition pour « les rencontres de Saint-Denis » afin de discuter de l’élargissement du champ du référendum aux questions de société comme l’immigration, et de l’assouplissement du référendum d’initiative partagée.
Mardi, l’Élysée a souligné que la réunion doit permettre de faire « un point sur la situation internationale, notamment au Proche-Orient, dont les conséquences se sont traduites en France par une augmentation des actes antisémites ».
Mais alors que tous les partis d’opposition avaient répondu présent l’été dernier, plusieurs ont décliné l’invitation du président de la République.
Ciotti, le grand absent
Parmi les absents figure notamment Éric Ciotti. Le président des Républicains, présent à la première rencontre organisée par Emmanuel Macron en août dernier, a finalement fait savoir qu’il ne participera à celle prévue ce vendredi 17 novembre.
« Je ne souhaite pas être l’alibi d’une énième démarche de communication », a-t-il déclaré dans les colonnes du Figaro.
Éric Ciotti explique, après avoir été hésitant, avoir fait connaître sa décision par un courrier envoyé au président de la République ce mardi matin: « l’absence du président de la République dimanche à la manifestation contre l’antisémitisme, a fini par me convaincre de ne pas y participer ». Les Républicains seront toutefois représentés par Gérard Larcher en tant que président du Sénat.
Autre petit lot de consolation pour la macronie: le patron de l’UDI Hervé Marseille a confirmé sa venue. « Les absents ont toujours tort », a-t-il jugé mardi, en considérant que « ne pas venir siéger est dommageable » et que « ce pays a besoin de dialogue républicain dans la sérénité ».
Refus du PS et de LFI
Chez les socialistes, Olivier Faure a décliné l’invitation. Le Premier secrétaire du PS craignait en août dernier un dîner pour « tenir la chandelle » du « date » entre Emmanuel Macron et Éric Ciotti lors de la première réunion. Avant même le renoncement du patron des LR, Olivier Faure a fait savoir la semaine dernière chez nos confrères de Public Sénat qu’il n’assistera pas à ces rencontres de Saint-Denis, fustigeant un « cénacle » au détriment des parlementaires.
« C’est non parce que je ne veux pas supprimer le Parlement, je crois à la démocratie […] je ne suis pas là pour tenir la chandelle », a-t-il déclaré, « ce sera sans moi ».
Même son de cloche chez les Insoumis. Le 7 novembre dernier, le parti de gauche a publié un communiqué dans lequel il affirme ne pas cautionner « la nouvelle mise en scène du président de la République ».
« Nous rejetons la multiplication de ces exercices monarchiques visant à contourner le débat organisé dans ses formes constitutionnelles », peut-on lire dans ce même communiqué, « c’est à l’Assemblée nationale et au Sénat que se mènent les débats politiques et que se votent les lois ».
Les Verts et les communistes iront aux rencontres
Mais tous les partis de gauche n’ont pas refusé l’invitation du président. La secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier a fait savoir qu’elle sera présente vendredi à ces rencontres afin de plaider « pour que la justice environnementale et la justice sociale soient au cœur des discussions ».
Fabien Roussel ira lui aussi à Saint-Denis. Le secrétaire national du Parti communiste français a confirmé sa présence la semaine dernière chez nos confrères de France 2.
« Nous irons, notamment pour pouvoir parler de Gaza et de la Palestine puisque c’est à l’ordre du jour », avait-il alors déclaré.
Le patron du PCF souhaite également que soient abordées plusieurs autres thématiques comme celle du référendum ou de la situation dans les territoires d’Outre-mer « où la vie est plus dure et plus chère ».
Le Rassemblement national à nouveau présent
Sa présence avait été particulièrement remarquée en août. Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a confirmé sa venue vendredi à ces nouvelles rencontres.
En septembre dernier, le président du RN avait accepté la « confrontation » avec Emmanuel Macron « pour lui faire prendre conscience des dangers que fait peser l’immigration massive sur les grands équilibres de notre société ».
En réaction au non de Ciotti, Faure et Bompard, l’Élysée a fait savoir ce mardi que les portes « resteront ouvertes » jusqu’au bout des rencontres de ce vendredi.
[ad_2]
Source link