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(BFM Bourse) – Le spécialiste de la vente en ligne de mobilier Vente-unique.com déjoue la morosité ambiante et annonce une performance commerciale dynamique à l’issue de son quatrième trimestre. Vente-unique relève aussi ses perspectives de marge pour son exercice 2022-2023 (clos fin septembre).
La crise du pouvoir d’achat a malmené les acteurs de la distribution spécialisée tant dans l’habillement que dans les produits culturels ou l’ameublement de la maison. Mais dans cet environnement compliqué, certains acteurs parviennent à se démarquer.
Et cet irréductible s’appelle Vente-unique. Le groupe créé en 2006 et coté sur Euronext Growth depuis 2018 est parvenu à afficher des ventes trimestrielles en forte hausse. Entre juillet et septembre – une période qui correspond au quatrième trimestre pour Vente-unique – le groupe a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 20,4% à 43,34 millions d’euros. Cette performance s’explique par la croissance à deux chiffres du segment e-commerce (+17,0%), qui lui-même a bénéficié des commissions de la place de marché en France mais surtout à l’international.
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Le groupe se félicite d’avoir réalisé « le meilleur quatrième trimestre de son histoire ». Le bureau d’études TP ICAP Midcap salue également cette performance qu’il juge « remarquable dans le contexte actuel ». Et sur l’ensemble de l’année, le spécialiste de la vente en ligne de mobilier a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 13,1% à 162,25 millions d’euros.
Pour l’intermédiaire financier, Vente-unique « est parfaitement positionné dans le contexte actuel ». Dans la note qui a précédé cette publication, Florent Thy-thine, responsable de la recherche actions chez TP ICAP Midcap, louait le « positionnement prix attractif », de Vente-unique « qui attire les consommateurs en quête de produits au meilleur rapport qualité/prix ».
« Ikea, concurrent direct de l’acteur français, affichait de son côté une croissance à 2 chiffres dans l’Hexagone sur son exercice 2022/2023 (à fin août) et annonçait même des baisses de prix à venir », rappelle le spécialiste.
Cette publication est logiquement appréciée, le titre Vente-unique progresse de 7,5% à 10,75 euros, vers 12h30.
Des perspectives relevées
Mieux encore, le groupe offre aux investisseurs de bonnes perspectives de marges. Vente-unique a remonté son objectif de marge d’Ebitda (excédent brut d’exploitation) ajustée. Elle est désormais attendue à plus de 8,4%, ce qui matérialise une forte progression par rapport à celle dégagée lors de l’exercice 2021-2022 (5,8% du chiffre d’affaires pour la société Vente-unique.com SA). Elle devrait ainsi se situer au-dessus de son niveau d’avant crise sanitaire.
Vente-unique se projette aussi pour la suite. La filiale de Cafom anticipe un bon début d’année 2023-2024, à savoir une croissance à deux chiffres (supérieure à 10%) à l’issue de son premier trimestre, soit de la période couvrant octobre à décembre 2023.
« Le succès grandissant de la place de marché et la poursuite de son déploiement européen (ouvertures programmées aux Pays-Bas et au Portugal en mars 2024) devraient soutenir la dynamique commerciale sur l’exercice 2023-2024 », avance Vente-unique.
« Dans un environnement où les profits warning se succèdent, un irrésistible pure player
pourrait déjouer les pronostics », prévoyait de son côté Florent Thy-thine quelques jours avant la publication de Vente-Unique. Les chiffres publiés par Vente-unique ce jeudi avant l’ouverture de témoignent de l’insolente résilience du groupe, contrairement à d’autres acteurs qui peinent à relever la tête dans cet environnement complexe.
Une série d’avertissements sur résultats
Début octobre, Maisons du Monde avait en effet lancé un important avertissement sur ses résultats, sa clientèle n’étant pas revenue dans ses magasins malgré plusieurs actions sur les prix.
De son côté Fnac Darty est certes parvenu à maintenir son activité à flot cet été, mais se dit prudent pour la fin de l’année. Dans un climat « de confiance des ménages dégradé », le groupe a abaissé son objectif de bénéfice d’exploitation pour l’année 2023, citant un « rebond de la consommation (plus faible) qu’initialement anticipé ».
Le groupe textile SMCP a lui aussi été rattrapé par la crise du pouvoir d’achat, alors qu’auparavant son positionnement « luxe accessible » l’immunisait contre les soubresauts économiques. Le propriétaire des marques Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac avait dû abaisser certains de ses objectifs financiers en septembre dernier, citant aussi « un ralentissement de la croissance en Europe dans un environnement durablement inflationniste, comme en France où l’ensemble du marché enregistre une consommation atone depuis le début du mois d’août ».
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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