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La livraison de « sites clés en main » est l’une des mesures phares du projet de loi industrie verte adopté définitivement mercredi au Sénat. Le gouvernement dévoile ce jeudi sa méthode pour sélectionner ces 50 sites.
« Une vitrine du foncier industriel en France », voilà l’objectif du dispositif des « 50 sites clés en main » intégré à la loi industrie verte, adoptée par le Parlement mercredi. Depuis des mois, l’exécutif met en avant sa volonté de réindustrialiser la France. Et pour cela, le président de la République Emmanuel Macron avait promis des projets d’implantation accélérés, pour contourner la bureaucratie.
Pour attirer les investisseurs, le gouvernement veut ainsi recenser « la crème » des sites disponibles dans l’Hexagone. L’exécutif entend par là des sites bien desservis par les transports, connectés au réseau énergétique et dépollués. Certains sont déjà prêts et identifiés, le gouvernement les dévoilera en fin d’année.
Les autres seront progressivement recensés par les intercommunalités et les régions, puis réhabilités par la puissance publique. La Banque des territoires met sur la table un milliard d’euros sur cinq ans, et une partie du fonds vert pour les collectivités est dédiée à la dépollution des friches industrielles.
10% du foncier nécessaire à la réindustrialisation
Avec ces 50 sites, le gouvernement veut proposer dans les mois et années qui viennent 2.000 hectares clés en main aux industriels. D’après Bercy, c’est 10% du foncier nécessaire à la réindustrialisation du pays. Les sites iront de 5 à 10 hectares pour une usine classique, jusqu’à 150-200 hectares pour une gigafactory. Les usines en France occupent aujourd’hui 280.000 hectares de surface industrielle.
Cette initiative n’est pas un coup d’essai pour le gouvernement, puisqu’il avait déjà lancé un programme de sites clés en main lors du premier quinquennat. Le ministère de l’Industrie avait identifié 127 sites, mais tous n’avaient pas trouvé preneurs, faute d’être parfaitement calibrés aux besoins des entreprises.
Depuis, l’exécutif a compris que le foncier est le critère numéro 1 de choix des industriels. Et il s’en est rendu compte brutalement. Si la France a raté la gigafactory d’Intel aux dépens de l’Allemagne, un investissement à 30 milliards d’euros, c’est parce qu’elle n’avait pas de terrain adapté aux besoins du géant américain.
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