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Concrètement, cette piste permettrait aux parents divorcés de travailler un jour en moins lorsqu’ils ont la charge de leurs enfants.
Vers une semaine de travail allégée pour les parents divorcés lorsqu’ils ont la charge de leur progéniture? C’est la piste privilégiée par le Premier ministre, Gabriel Attal, afin de mieux articuler vie professionnelle et privée, selon La Tribune Dimanche de ce 17 mars. Lors de son passage au Comptes publics, Gabriel Attal avait déjà expérimenté la semaine de quatre jours dans son administration, sans réduction du temps de travail.
Concrètement, cette piste permettrait aux parents divorcés de travailler un jour en moins quand ils ont la charge de leurs enfants. On ne sait toutefois pas si cela s’accompagnerait d’une réduction du temps de labeur. Cette option devrait être mise sur la table lors d’un séminaire gouvernemental consacré au travail le 27 mars prochain.
Soit un jour après la fin des négociations entre partenaires sociaux sur l’assurance chômage. Si l’exécutif a promis de retranscrire dans un projet de loi un potentiel accord entre les deux partis, tant que celui-ci n’augmente pas la dépense publique, les tractations semblent au point mort. Le CDI senior, farouchement défendu par le patronat, et le Compte épargne temps universel, dispositif promu par la CFDT et le gouvernement, font office de principaux points de blocage.
Si les partenaires sociaux n’arrivent pas à s’entendre, le gouvernement reprendra la main. Il sera alors question de faciliter le retour à l’emploi mais aussi du « travailler-mieux » donc. Lors de ce séminaire, Stanislas Guerini, ministre de la Fonction Publique, aura la charge de négocier avec les organisations syndicales. Au menu: volontariat, volume inchangé du temps de travail annuel, respect de l’empreinte carbone…
Véritable aspiration de Français, cette meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle doit également permettre à certains métiers de devenir plus attractifs, selon le Premier ministre. Au Royaume-Uni, par exemple, le nombre de burn-out a été réduit de 71% et celui des congés maladie de 65% après une expérimentation de la semaine de quatre jours sur 3.000 salariés du secteur privé.
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