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Les Français ont eu du mal à se loger et les professionnels ont vu leur activité se réduire fortement en 2023. Il existe cependant de fortes disparités en fonction des zones géographiques.
Le baromètre* BFM Business en partenariat avec le site d’annonces Bien’ici « Les indicateurs de l’immo » dévoile le bilan de l’année dernière. 2023 aura été une année charnière, tant pour les transactions que pour la location. « Après presque une décennie de baisse, les taux d’intérêt ont atteint en cette fin d’année un niveau jamais vu depuis 2008 et remodèlent la dynamique du marché », constate Philippe de Ligniville, directeur général adjoint de Bien’Ici.
En effet, selon les derniers chiffres de l’Observatoire Crédit Logement CSA, le taux moyen en novembre (toutes durées confondues) était à 4,22%, soit une augmentation de 187 points de base en un an.
>> Retrouvez tous les prix de l’immobilier ville par ville et en détail à la fin de cet article
Et sans surprise, les répercussions de cette hausse ont été fortes pour le marché de la transaction. Avec tout d’abord, une baisse importante de la demande. Ensuite, l’allongement des durées de diffusion des annonces. Durant le dernier trimestre 2023, une annonce reste diffusée 20 jours de plus qu’en milieu d’année. Le temps moyen en France de diffusion des annonces sur le site Bien’ici est désormais de 70,8 jours. Et c’est en région Nouvelle Aquitaine que la durée de diffusion a le plus augmenté: +20 jours par rapport à 2022.
Enfin, on constate une augmentation sensible du nombre de biens à vendre sur le marché français. L’offre de biens a ainsi progressé de 23% par rapport à 2022. « L’offre des petites surfaces, quant à elle, est en nette augmentation sur un an. Les propriétaires de biens dont le DPE affiche F ou G commencent à se séparer de leurs biens pour échapper à la rénovation énergétique et à l’interdiction prochaine de louer les passoires thermiques », précise Bien’Ici.
À l’échelle de la France, les prix affichés n’ont encore que peu évolué en moyenne, l’essentiel des baisses se faisant encore au moment de la négociation. Les baisses de tarifs se concentrent principalement sur le prix des appartements en région parisienne, dans les grandes métropoles et leurs banlieues.
Sur un an, parmi la trentaine de villes étudiées, c’est ainsi à Grenoble que les prix à la vente reculent le plus fortement (-11,9%), Villeurbanne (-11,2%), Lyon (-8,4%), Lille (-6,6%) et Paris (-5,6%).
Mais dans d’autres zones géographiques, certaines villes font mieux que résister, avec des prix encore en nette progression comme à Calais (+13,6%), Mulhouse (+8,8%), Colmar (+6%) ou encore Le Havre (+3,8%) et Rouen (+3,5%).
Et à la location?
Du côté de la location, les choses ne sont guère plus roses. Si la tension locative affiche une baisse cette année après avoir atteint un record en 2022, elle reste 44% supérieure à celle de 2021. « La tension se définit par le rapport entre le nombre de contacts par annonce et le nombre d’annonces disponibles sur bienici.com », précise le portail. Avec les taux d’intérêt bancaires au plus haut, certaines personnes, comme les primo-accédants, ne peuvent plus emprunter pour acheter un bien. Ils sont obligés de rester locataires, empêchant à leur tour d’autres personnes de devenir locataires. « Les biens locatifs se font de plus en plus rares sur le marché », constate Bien’Ici.
Dans les plus grandes villes françaises, les loyers sont globalement en hausse pour les studios et les trois pièces. Nice décroche la plus grande évolution du prix médian du loyer sur un an avec +18%. Seule la ville de Strasbourg voit le prix des loyers des studios baisser de 2 points en un an. Les plus importantes variations de loyers en un an sont constatées sur des communes en périphérie des grandes villes. Vénissieux a vu le loyer médian d’un studio grimper de 58% en un an. La baisse de loyer la plus marquée quant à elle se situe en banlieue parisienne dans la ville de Pantin avec une baisse de 20% en un an sur le loyer médian d’un studio.
>> Voici le détail des prix immobiliers (location et achat) ville par ville:
· Les prix de l’immobilier à Paris
· Les prix de l’immobilier à Marseille
· Les prix de l’immobilier à Lyon
· Les prix de l’immobilier à Toulouse
· Les prix de l’immobilier à Nice
· Les prix de l’immobilier à Nantes
· Les prix de l’immobilier à Montpellier
· Les prix de l’immobilier à Strasbourg
· Les prix de l’immobilier à Bordeaux
· Les prix de l’immobilier à Lille
· Les prix de l’immobilier à Rennes
· Les prix de l’immobilier à Saint-Etienne
· Les prix de l’immobilier au Havre
· Les prix de l’immobilier à Toulon
· Les prix de l’immobilier à Grenoble
· Les prix de l’immobilier à Dijon
· Les prix de l’immobilier à Angers
· Les prix de l’immobilier à Nîmes
· Les prix de l’immobilier à Villeurbanne
· Les prix de l’immobilier à Mulhouse
· Les prix de l’immobilier à Rouen
· Les prix de l’immobilier à Caen
· Les prix de l’immobilier à Aix-en-Provence
· Les prix de l’immobilier à Reims
*Dans le cadre de ce baromètre mensuel Bienici – BFM Business des prix de l’immobilier, le portail Bienici compile les chiffres (prix à l’achat et loyers inscrits sur les annonces publiées avant négociations) du 1er au 25 de chaque mois et publiés au début du mois suivant. Les prix retenus sont des moyennes sur chaque critère. 29 villes sont analysées: Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Rennes, Saint-Etienne, Le Havre, Toulon, Grenoble, Dijon, Angers, Nîmes, Villeurbanne, Mulhouse, Rouen, Caen, Aix-en-Provence, Reims, Boulogne-sur-Mer, Calais, Colmar, Dunkerque et Gap.
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