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La compagnie low cost espagnole se distingue une nouvelle fois pour son service client inexistant lors de ce vol entre Ajaccio et Lille. Ce type d’incident n’est pas nouveau alors que le transporteur candidate à une nouvelle délégation de service public sur l’île de Beauté.
« C’est fini. On ne prendra plus jamais Volotea ». Cette colère d’une passagère du vol Volotea de mardi dernier entre Ajaccio et Lille résume aussi celle des 150 autres passagers de l’avion de la compagnie low cost espagnole.
Un vol qui a connu plus de 17 heures de retard. Programmé ce 12 septembre à 21 heures, il a finalement décollé le lendemain à 14h35 avec des passagers quasiment laissés à l’abandon tout du long.
« Au début, on nous a laissé entendre que le vol aurait une heure de retard », poursuit cette passagère à nos confrères de Corse-Matin puis un employé de l’aéroport évoque une suspicion de feu. Le vol est ensuite annulé.
« Des bêtes parquées »
« Des employés de l’aéroport nous ont dit que des chambres d’hôtel avaient été réquisitionnées et que des bus allaient arriver », poursuit-elle mais les bus n’arriveront jamais tandis que Volotea est aux abonnés absents.
La plupart des clients choisissent de dormir à l’aéroport. « On nous a fait rentrer dix par dix dans une salle, sans eau, sans rien à manger et on nous a dit d’y rester jusqu’à 5h30 », poursuit la passagère. « On a eu l’impression d’être des bêtes parquées dans cette salle. » Et d’asséner: « Il n’y a eu aucune communication de la part de Volotea. On a été pris en otage ».
Rappelons que Volotea, présent en Corse depuis 2012 s’est portée candidate pour la prochaine Délégation de service public aérienne pour la période 2024-2027 depuis Paris et Marseille afin d’assurer la continuité territoriale.
Selon Corse-Matin et France 3 Corse, la compagnie aurait soumis une offre de 50 millions d’euros contre 96 millions pour Air Corsica. Ce qui le place en position de force.
« La Corse n’a sûrement pas envie d’un service low cost »
Mais du côté des élus et des syndicats, évidemment, on s’inquiète. « Ils sont tout le temps en retard, annulent parfois leurs vols, laissent leurs passagers en plan… Le transport de voyageurs qui ont des rendez-vous médicaux à Marseille ou celui d’enfants voyageant seuls ne souffre pas ce type d’anomalie. La Corse n’a sûrement pas envie d’un service low cost » s’agace un syndicaliste à Corse-Matin.
Volotea, qui est également accusée de dumping social par les pilotes, a été fortement critiquée par le ministère sarde (Italie) des transports pour la gestion des lignes en délégation de service public pour assurer la continuité territoriale depuis les trois aéroports de l’île, vers Milan et Rome Fiumicino.
Il faut dire que ce genre d’incident est récurrent chez Volotea. Début septembre, un vol Volotea entre Athènes et Nantes est d’abord repoussé plusieurs fois puis annulé.
« On a dû se débrouiller par nous-même. Il n’y a eu aucune prise en charge. Volotea était injoignable et le prestataire sur place n’a été d’aucune aide. Il nous a juste dit que les hôtels des environs étaient complets. Du coup, on a passé la nuit à même le sol de l’aéroport » raconte une passagère française au Figaro.
Interrogée par nos confrères, la compagnie assure que les « 185 passagers ont été constamment informés par la compagnie par SMS », ce que la passagère dément.
En juillet, ce sont encore plusieurs vols vers Nantes depuis la Grèce qui rencontrent des problèmes, l’un d’entre eux est même dérouté vers Toulouse où les passagers ont eux aussi dû dormir à l’aéroport.
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